Le préfet de la région du Bélier, N’Guessan Kouakou Germain, a exhorté les autorités administratives, traditionnelles et les populations à s’approprier l’Enquête agricole annuelle 2025, vendredi 18 juillet, au cours d’une réunion de sensibilisation tenue à la préfecture de Toumodi.
M. N’Guessan a expliqué que la disponibilité de données fiables et actualisées permet au gouvernement de mieux planifier les actions de développement.
« Les ménages doivent être disponibles et fournir de bonnes informations pour la réussite de cette enquête. À terme, c’est tout le pays et ses populations qui seront les plus grands bénéficiaires des retombées. Il ne s’agit nullement d’une enquête visant à faire payer des impôts aux agriculteurs, aux éleveurs, ni à les spolier de leurs biens », a-t-il tenu à préciser.
La cheffe de délégation, Mme Bouche Laure, cheffe de projet au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières (MADRPV), a soutenu que cette enquête permettra d’assurer le suivi et l’évaluation des politiques agricoles et de sécurité alimentaire.
« C’est pour cette raison que les agents collecteront des données sur les cultures vivrières, les cultures pérennes, ainsi que sur les élevages des populations. La main-d’œuvre, la productivité et le rendement de nos agriculteurs et éleveurs seront également étudiés », a-t-elle indiqué, précisant que l’enquête permettra de savoir si les pratiques agricoles permettent aux familles de subvenir à leurs besoins.
Dr Chérif Anzoumana, vétérinaire au ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), a précisé que l’enquête agricole annuelle se déroulera en deux phases, du 7 juillet au 17 août, puis du 21 août au 7 octobre, sur l’ensemble des 31 régions du pays. « Elle permettra d’enquêter sur 13 300 ménages préalablement identifiés et répartis sur 1 330 zones de développement. »
Le 2e vice-président de l’Association des chefs traditionnels de Toumodi, Nanan Kadja Koffi Jean Marie, a promis le soutien de la chefferie pour la réussite de ladite opération.
« Nous nous impliquerons et transmettrons le message à nos parents et aux ménages dans nos villages. Nous avons pour habitude d’apporter notre soutien aux actions du gouvernement. Il ne saurait en être autrement cette fois-ci encore », a-t-il rassuré.
Financée par la Banque mondiale, cette enquête est menée dans le cadre global du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHAS), en vue de mettre en place un dispositif permanent de collecte annuelle de données.
(AIP)
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